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Drôle d’époque avec Me Loïc Parein

Le 25 juin 2024, Me Loïc Parein a été l’invité de Francesco Biamonte dans le cadre de l’émission radio de la RTS disponible ici. C’était l’occasion pour lui de revenir sur quelques moments forts qui ont marqué son parcours d’avocat ainsi que sur certains enjeux de cette vocation, lesquels transparaissent à travers la littérature, la […]

Le 25 juin 2024, Me Loïc Parein a été l’invité de Francesco Biamonte dans le cadre de l’émission radio de la RTS disponible ici.

C’était l’occasion pour lui de revenir sur quelques moments forts qui ont marqué son parcours d’avocat ainsi que sur certains enjeux de cette vocation, lesquels transparaissent à travers la littérature, la musique et le cinéma.

Avec humour et sensibilité, Mélanie Croubalian a dressé son portrait disponible ici.

Dans le cadre de l’émission Forum du 18 juin 2024, Me Loïc Parein, avocat pénaliste, s’est exprimé sur les derniers chiffres fournis par l’Office fédéral de la statistique.

Oui, les mineurs commettent des infractions. C’est probablement de leur âge de braver la loi. La question est plus sensible si c’est la loi pénale qui n’est pas respectée. Que faire ?

Le droit pénal des mineurs

Le droit pénal des mineurs est différent de celui des adultes.

Il existe des lois particulières concernant la criminalité juvénile, comme la Loi fédérale régissant la condition pénale des mineurs (DPMin) et la Loi fédérale sur la procédure pénale applicable aux mineurs (PPMin).

Dans ce domaine, les principes cardinaux sont la protection et l’éducation.

Spécialisé en droit pénal des mineurs, Me Loïc Parein assiste et représente des mineurs (accusé ou victime) dans le cadre de procédure pénale.

Il est également chargé de cours en droit pénal des mineurs à l’Université de Fribourg.

Un nombre de jugement en hausse

Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), en 2023, 23 080 jugements ont été prononcés contre des mineurs, ce qui représente une hausse de 11% par rapport à 2022.

Les jugements concernant les infractions au code pénal ont augmenté de 5% et prolongent une tendance à la hausse débutée en 2015.

Depuis 2015, le nombre de jugements des mineurs prononcés pour une infraction au code pénal (CP) a continuellement augmenté pour un total de 42,3% sur cette période (8528 jugements en 2023, contre 5991 en 2015). Les augmentations les plus marquantes concernent les jugements pour lésions corporelles graves, rixes et oppositions aux actes de l’autorité (qui ont presque triplé durant les neuf dernières années).

Les jugements prononcés pour des infractions contre l’intégrité sexuelle ont presque triplé également. Parmi ces jugements, l’augmentation est particulièrement marquée concernant ceux prononcés pour l’infraction de pornographie qui ont quasiment quadruplé depuis 2015. Les infractions contre la liberté telles que les menaces et les contraintes, ainsi que celles contre le patrimoine comme le vol et le brigandage ont doublé depuis 2015.

Baisse du trafic et consommation de stupéfiants

La tendance à la baisse des jugements en raison d’infractions à la loi sur les stupéfiants, telles que le trafic et la consommation de stupéfiants, s’est poursuivie en 2023 (-55,4% pour ces deux infractions depuis ces neuf dernières années). Par rapport à l’année 2022, le trafic et la consommation ont respectivement baissé de 19,7% et de 12,9% en 2023.

Mineurs: violations à la loi sur la circulation en hausse 

Avec 5857 jugements prononcés en 2023, les infractions à la loi sur la circulation routière sont en augmentation de 16,3% par rapport à 2022. La hausse est particulièrement visible parmi les jugements prononcés à la suite d’une violation des règles de la circulation: +21,5% pour les cas simples; +39,4% pour les cas graves (en majorité des excès de vitesse). 

Mineurs: médiation comme mode de résolution de conflit

En 2023, 464 médiations ont été menées avec succès pour un total de 24’312 affaires pénales, ce qui représente 1,9% des décisions annoncées à l’OFS. Entre 2020 et 2023, ce sont les conflits ayant trait aux infractions contre l’honneur et aux infractions contre l’intégrité corporelle qui ont le plus souvent été résolues par le biais d’une médiation (respectivement 15,3% et 12,8%).

Depuis des années, on ne compte plus les affaires relayées dans les médias à propos d’accusations pour des actes commis au sein de l’Église catholique.

Ces accusations relèvent régulièrement de la violence physique (coups, sévices, humiliations, etc) ou de la violence sexuelle (attouchements, contrainte, etc) sur des jeunes enfants.

Prisonnières du silence, les personnes ayant été victimes n’ont longtemps pas osé parler de peur des représailles ou tout simplement de ne pas être crues.

Quand la décision d’éventuellement déposer plainte pénale est prise, une des premières questions est à résoudre est de savoir si trop de temps se serait écoulé depuis les faits pour qu’il puisse y avoir des poursuites pénales.

C’est la question de la prescription de l’action pénale qui se définit comme l’extinction du droit de punir par l’écoulement du temps.

La résolution de cette question est complexe car la durée d’extinction a varié avec le temps, de sorte qu’il convient de faire une sérieuse analyse juridique de la situation.

Spécialiste de droit pénal, Me Loïc Parein, avocat à Lausanne, répond à toutes les questions autour de la dénonciation des actes subis dans ce contexte pour que la décision de déposer plainte ou d’y renoncer se fasse en connaissance de cause.

La tendance à l’augmentation d’escroqueries à la carte se poursuit

Lors de sa conférence de presse annuelle, l’Ombudsman des banques suisses a décrit l’année 2023 en constant la tendance à la hausse des cas d’escroquerie. 

Encore beaucoup d’escroqueries

«La tendance à la hausse des cas de fraude à la carte déjà constatée l’année dernière s’est poursuivie durant l’année sous revue», regrette Andreas Barfuss.

Selon l’organisme, l’expérience et les échanges avec des organes de médiation étrangers montrent que les méthodes des escrocs sont de plus en plus sophistiquées sur les plans technologique et psychologique. Il est également de plus en plus évident que les criminels visent les personnes comme point faible et ne ciblent pas, ou du moins pas avec succès, les systèmes techniques des émetteurs de cartes.

En règle générale, ce sont les clients eux-mêmes qui sont incités à déclencher des paiements ou à débiter leurs cartes de crédit et de débit au profit des escrocs, selon l’Ombudsman. Par conséquent, les clients doivent généralement supporter eux-mêmes les dommages résultant de tels incidents. 

Des autorités dédiées à la cybersécurité

Internet occupe aujourd’hui une place de choix dans notre vie quotidienne. On l’utilise pour s’informer, organiser un voyage, payer ses factures, ou tout simplement pour communiquer avec ses amis et ses connaissances.

Toutefois, internet n’est pas sans danger. Il est important d’être en mesure de détecter ces risques. Sur un site dédié, vous allez découvrir quelques articles de prévention et des liens vous permettant de rejoindre le formulaire d’annonce du Office fédéral de la cybersécurité (OFCS).

Annoncer un cas d’escroquerie ou de tentative à l’OFCS est important car cela permet de monitorer les infractions commises en Suisse afin d’y apporter les meilleures réponses préventives et répressives. En revanche, cette annonce ne fait pas office de plainte pénale.

Outre l’escroquerie à la carte bancaire, on dénombre encore bien d’autres cas relevant de la cybercriminalité, comme :

  • Le faux dating sur internet ou romance scam
  • La fraude à l’investissement
  • L’usurpation d’identité
  • Le phishing
  • Les e-mails à menaces creuses
  • Les arnaques au support technique
  • Les faux magasin en ligne ou arnaques au colis

Dépôt de plainte pénale

Pour déposer plainte, il convient de s’adresser à la police ou au ministère public.

Pour maximiser les chances que la plainte soit traitée dans les meilleurs délais, il est recommandé de consulter un avocat avant toute démarche.

Dans ce but, Me Loïc Parein, avocat en droit pénal à Lausanne, vous assiste devant les autorités pénales de tous les cantons romands.

Suis-je concerné ?

Tout le monde l’est, que ce soit comme victime, proches ou dirigeants, car le harcèlement est une source de souffrances posant un problème de santé publique.

Le harcèlement est partout : dans les familles, au travail, à l’école, dans le sport ou la culture.

A cet égard, il y a trop d’idées reçues. On pense que le harcèlement va s’arrêter tout seul. Des victimes sont dans le déni de ce qu’elles vivent ou remettent en doute leur propre ressenti : est-ce que je ne me fais pas des idées ?

C’est quoi le harcèlement ?

Les formes de harcèlements sont très différentes, que ce soit sur le plan physique (crachat, bousculade, coups, …), psychique (remarques, dénigrement, …) ou sexuel (paroles ou gestes).

Sur le plan sexuel, le harcèlement sexuel peut prendre différentes formes : remarques sexistes, commentaires grossiers ou embarrassants, usage de matériel pornographique, attouchements, invitations gênantes, avances accompagnées de promesses de récompense ou de menaces de représailles.

Le développement des outils numériques, e-mail, smartphone et applications (WhatsApp, Snapshat, Instagram, TikTok, etc.) démultiplie les possibilités de harcèlement des victimes qui ont alors l’impression d’être dans une situation sans issue.

Comment s’en sortir ?

Il y a des moyens d’action.

Les employeurs, privés (entreprise, association, fondation, etc.) ou publics (Confédération, cantons ou communes), ou les établissements scolaires (écoles publiques ou privées) ont un devoir de protection qui exige un programme de prévention, de détection et d’intervention.

La Justice peut être saisie par les personnes harcelées quand les actes constituent une infraction.

Une plainte pénale peut être déposée en priorité contre l’harceleur (majeur ou mineur), mais parfois aussi contre l’employeur ou l’école si le devoir de protection a été violé.

Une victime peut aussi obtenir des mesures de protection, comme des interdictions de périmètre ou de contact, par un juge civil.

L’avocat a un rôle à jouer en matière de lutte contre le harcèlement.

Spécialiste en droit pénal à Lausanne, Me Loïc Parein assiste les personnes (majeures ou mineures) qui veulent déposer une plainte pénale et/ou demander des mesures de protection.

Me Parein accompagne également les employeurs et les écoles dans le développement de leur politique en matière de harcèlement, notamment par des formations internes.

La réforme du droit pénal en matière sexuelle entrera en vigueur le 1er juillet 2024 en Suisse.

En tant que spécialiste de droit pénal, Me Loïc Parein assiste régulièrement des personnes accusées d’infractions à l’intégrité sexuelle, par exemple d’actes d’ordre sexuel sur des enfants, de contrainte sexuelle ou de viol, dans toute la Romandie.

Il lui importe tout particulièrement que la présomption d’innocence soit respectée.

C’est à raison de son expérience qu’il s’est régulièrement exprimé dans les médias s’agissant de la réforme du droit pénal en matière sexuelle, comme dans un article paru dans Watson (interview à lire ici).

A propos de la réforme, il faut mentionner que, ainsi que l’indique le communiqué du Département fédéral de justice et police, lors de sa séance du 10 janvier 2024, le Conseil fédéral a fixé l’entrée en vigueur du nouveau droit pénal en matière sexuelle, avec sa nouvelle définition du viol, au 1er juillet 2024, comme le souhaitent une majorité des cantons. La date arrêtée donne le temps nécessaire aux cantons pour former leurs autorités et effectuer les autres travaux préparatoires éventuels.

Le Parlement a adopté la révision du droit pénal en matière sexuelle le 16 juin 2023. Le délai référendaire est arrivé à échéance le 5 octobre 2023. Le cœur de cette réforme est l’extension des infractions de viol et de contrainte sexuelle. Dans le droit en vigueur, ces infractions ne sont réalisées que si l’auteur contraint la victime à des actes d’ordre sexuel, par la menace ou par la violence. Cette condition ne sera plus nécessaire.

Non, c’est non

À l’avenir, les actes seront considérés comme viol ou comme atteinte et contrainte sexuelles dans tous les cas où la victime aura fait comprendre à l’auteur, par des mots ou des gestes, qu’elle ne veut pas entretenir de rapports sexuels avec lui et où celui-ci aura intentionnellement passé outre la volonté exprimée par la victime. C’est ainsi la solution du refus, dite « non, c’est non », qui est mise en place. L’état de sidération dans lequel se retrouve la victime sera également considéré comme une expression de refus. Si la victime est pétrifiée par la peur et n’est pas en mesure d’exprimer son refus ou de se défendre, l’auteur aura à répondre de viol ou d’atteinte et contrainte sexuelles s’il profite de l’état de choc dans lequel elle se trouve.

Par ailleurs, le viol ne se limitera plus à l’acte sexuel, mais comprendra tout acte analogue qui implique une pénétration du corps ; il englobera donc bien plus d’actes d’ordre sexuel qu’à ce jour. La nouvelle infraction est décrite sous forme épicène, afin que les juges puissent appliquer la disposition sur le viol indépendamment du sexe de la victime.

Le nouveau droit pénal en matière sexuelle réprimera également le stealthing, infraction qui consiste, lors de rapports sexuels consentis, à retirer discrètement son préservatif, ou à omettre d’en utiliser un, à l’insu du partenaire.

Éviter la récidive, protéger les victimes

Le droit pénal doit permettre de protéger les victimes, tout en punissant les auteurs de manière appropriée. La prévention joue aussi un rôle majeur. Selon l’infraction commise, le droit en vigueur permet déjà à l’autorité compétente d’obliger le prévenu à suivre un programme de prévention. Cette obligation pourra également être décrétée à l’avenir si le prévenu s’est rendu coupable de l’infraction dite de désagréments d’ordre sexuel. Le nouveau droit pénal en matière sexuelle renforce en effet l’élément de prévention.

Vous êtes accusé d’une infraction contre l’intégrité sexuelle ou un de vos proches l’est ? Contactez Me Loïc Parein, avocat à Lausanne, pour toute question.

Le dépôt d’une plainte pénale est plus compliqué qu’il n’y paraît. Il est faux de croire qu’il suffit de raconter ce qui s’est passé. Il est par exemple impératif de savoir ce qui compte aux yeux des autorités des pénales, que ce soit la police, un procureur ou un tribunal. Il en va du sort de la démarche.

Raconter que l’on a été victime n’est pas un exercice facile. Peu importe d’ailleurs ce qui s’est produit. Il y a d’abord l’émotion suscitée par le souvenir qui remonte à la surface. Tristesse, colère, angoisse ne sont pas toujours de bonnes conseillères dans ce genre de moment. De plus, l’enchaînement des événements n’est plus forcément très clair. On peut confondre sans un temps de préparation. Pourtant, établir une chronologie la plus précise possible est crucial. Il y a encore la question des preuves. Quels sont les éléments que je peux amener ou que je dois encore rechercher ? Enfin, il y a la manière dont le récit est porté à la connaissance des autorités pénales. La première audition est à ce titre déterminante.

Dans plus de cas qu’on imagine, il est bénéfique d’être accompagné dans la démarche. Le nombre de dossiers dont doivent s’occuper les autorités pénales les rend plus exigeants lors de l’examen de la plainte. Il suffit qu’un virage soit manqué pour que l’objectif soit manqué. Un investissement raisonnable en terme de temps, d’énergie et d’argent permet donc d’accroître ses chances d’obtenir justice.

C’est en ce sens que Me Loïc Parein, avocat à Lausanne, accompagne les personnes souhaitant déposer une plainte. Spécialiste de droit pénal, il écoute et oriente ses clients pour que leur voix ait le maximum de chance d’être entendue. Il les assiste ensuite tout au long de la procédure grâce à son expérience. A l’occasion d’un dossier porté à la connaissance du Tribunal fédéral, il a mesuré combien des circonstances malheureuses entourant le dépôt d’une plainte pour viol a conduit à une injustice qui rétrospectivement aurait pu être évitée. Marqué par cette affaire, il lui importe donc d’apporter d’emblée l’aide que mérite les victimes.

Rappeler le travail de l’avocat au moment du dépôt de la plainte  est l’occasion de souligner les quelques points bons à savoir.

 

  • Que doit contenir une plainte pénale ?

 

La plainte pénale doit contenir des faits, c’est-à-dire ce qui est arrivé. Chaque histoire a un début, un milieu et une fois. L’étendue dépend cependant de l’infraction qui a été commise. On ne dépose pas une plainte de la même manière selon qu’il s’agisse d’une atteinte à l’intégrité corporelle, au patrimoine ou à la liberté sexuelle. Le premier travail de l’avocat est donc de définir quels sont les faits à rapporter au départ.

 

  • Qui peut déposer une plainte pénale ?

 

Seule la personne qui est directement atteinte par l’infraction a en principe le droit de déposer plainte. Il arrive cependant que des tiers puissent le faire pour elle. Tel est par exemple le cas des mineurs. Certaines personnes n’ont ainsi pas le droit de déposer plainte, ce que l’avocat doit pouvoir identifier dès le premier entretien afin d’éviter des démarches inutiles.

 

  • Contre qui déposer une plainte pénale ?

 

La plainte est déposée contre l’auteur des faits. Ses coordonnées doivent être fournies aux autorités pénales dans la plainte. Il arrive toutefois que le nom de l’auteur ne soit pas connu. La plainte rédigée par l’avocat peut alors être déposée contre « inconnu ».

 

  • Auprès de qui déposer une plainte pénale ?

 

En Suisse, la plainte est susceptible d’être déposée auprès de la police ou du ministère public. Elle peut être adressée par écrit ou par oral auprès d’un poste de police. L’avocat est appelé à accompagner son client dans les deux cas.

 

  • Dans quel délai déposer une plainte pénale ?

 

Certaines infractions sont poursuivies d’office tandis que d’autres ne sont poursuivies que si une plainte a été déposée. Dans le premier cas, si une procédure est déjà ouverte auprès des autorités pénales, la plainte peut être déposée jusqu’à la fin de la procédure préliminaire. Dans le second, la plainte doit être déposée dans les trois mois dès la connaissance de l’auteur des faits. L’avocat renseigne son client quant à la situation dans laquelle il se trouve et veiller à ce qu’une étape ne soit pas manquée.

 

  • Quelles sont les suites d’une plainte pénale ?

 

Les autorités pénales procèdent à un premier examen de la plainte. Elles vérifient notamment que les faits revêtent vraisemblablement un caractère pénal, soit qu’une ou des infractions sont envisageables. Cas échéant, elles décident quels sont les moyens de preuve à récolter, ce sur quoi l’avocat doit insister dans son travail d’accompagnement préalable.

 

  • Puis-je être accompagné lors d’une audition organisée après le dépôt d’une plainte pénale ?

 

Parmi les preuves que les autorités pénales sont autorisées à récolter, il y a l’audition de la personne ayant déposé plainte. Celle-ci peut être entendue par la police ou par le procureur. L’avocat peut assister son client à cette audition.

Me Loïc Parein répond à toutes les questions entourant le dépôt d’une plainte pénale dans le but que la démarche ait un maximum de chance de succès.

Du 5 au 7 juin 2024 aura lieu le Congrès international francophone sur l’agression sexuelle (CIFAS) à l’Université de Lausanne.

Me Loïc Parein, avocat à Lausanne, défend des personnes touchées par une procédure pénale ouverte à raison d’agression sexuelle. Sa spécialisation en droit pénal l’a conduit à intégrer le comité d’organisation de ce congrès.

L’actualité des agressions sexuelles se présente, au fil des années, sous une forme d’immuabilité. Les agressions sexuelles ouvrent sur un vécu traumatique pour les victimes et témoignent de vulnérabilités et de souffrances dans l’histoire des auteur·e·s. Dans le même temps, diverses mutations apparaissent, qui renvoient tant aux moyens mobilisés pour la mise en œuvre des agirs sexuels violents (avec la généralisation de l’usage des outils numériques en particulier) qu’à l’évolution des représentations et des pratiques de la sexualité. C’est ainsi sous le signe de cette tension entre continuité et discontinuité que le CIFAS 2024 se propose de placer ses travaux, ses réflexions et ses perspectives. Comme pour chacune des éditions antérieures, le CIFAS 2024 proposera une approche pluridisciplinaire des questions liées à la problématique des agressions sexuelles, du point de vue des victimes et du point de vue des auteur·e·s, et selon trois axes désormais classiques : la prévention, l’évaluation et les réponses apportées au plan pénal et thérapeutique.

C’est sans doute dans la rencontre entre numérique et virtuel que se loge la dimension la plus aigüe attachée aux violences sexuelles aujourd’hui: tout se passe comme si le développement d’agressions sexuelles par le biais de pratiques numériques (grooming, happy slapping, sexting, revenge porn, téléchargements pédopornographiques…) s’inscrivait désormais dans un monde virtuel marqué par une discontinuité à l’égard de la réalité traumatique éprouvée par les victimes. Par ailleurs, la question de la continuité entre les agressions sexuelles numériques et celles impliquant la rencontre entre auteur·e et victime ne cesse d’interroger la dimension du rapport à la réalité. En filigrane, c’est aussi la question cruciale du consentement qui se trouve mobilisée, marquée par l’évolution et la fluctuation de la définition du rapport à l’autre, à la sexualité et aux relations sexuelles, et par la fragilisation des interdits sociaux.

Ces aspects seront abordés à partir des référents théoriques et cliniques des différentes disciplines qui concourent à circonscrire la problématique de l’agression sexuelle ; ils le seront également à partir de différentes formes de contributions, scientifiques, praticiennes, littéraires, créatrices…

À partir de ces mises en perspectives, et au-delà des apports des conférences plénières, chaque actrice et acteur dans le champ de l’agression sexuelle est invité·e à apporter sa contribution à une réflexion toujours nécessaire et stimulante, en fonction de son point de vue disciplinaire, praticien et institutionnel.

A cette occasion, le comité est ravi d’avoir lancé le Concours sur les Technologies Numériques au service de la prévention et de la prise en charge des auteur-e-s et des victimes d’agressions sexuelles.

Le 28 février 2024 a été diffusé par la RTS le documentaire « Proches de détenus, une autre peine ». Ce documentaire met en avant le travail essentiel de la Fondation Relais Parents Enfants Romands (REPR). Celle-ci soutient les familles, les proches et les enfants de personnes détenues en Suisse romande. Elle est composée d’une dizaine de professionnels et d’une soixantaine de bénévoles. Me Loïc Parein, avocat à Lausanne, en est le Vice-Président.

Pour les proches d’un détenu (son père, sa mère, ses enfants, amis), le placement en prison est un traumatisme. A l’éloignement s’ajoute la peur de ce qui va lui arriver. Est-ce qu’il est en bonne santé ? Est-ce qu’il mange à sa faim ? Est-ce que ses codétenus le laissent tranquille ? Sans oublier l’incertitude. Quand est-ce que je vais le revoir ? Qu’est-ce que je peux lui amener ? Quand est-ce qu’il va sortir ? Toutes ces questions peuvent faire de leur quotidien un enfer.

Comme pénaliste, Me Loïc Parein assiste lui aussi les détenus et leurs proches dans ce genre de situation. C’est au fil d’années de pratique comme spécialiste de droit pénal qu’il a été particulièrement sensibilisé à ces problématiques. Son expérience l’a amené à intégrer le Conseil de fondation de REPR. C’est une deuxième façon de défendre les droits des prisonniers prévus par le Code pénal suisse :

  • le droit d’avoir des visites, y compris des enfants en bas âge

 

Les aménagements des parloirs varient selon les établissements. Il existe des parloirs individuels ou des parloirs en commun. Les horaires ne sont par ailleurs pas les mêmes selon la prison concernée. Une fouille a enfin lieu pour toute personne qui rend une visite.

 

  • le droit de téléphoner, voire d’entretenir des contacts par vidéoconférence (Skype)

 

La fréquence des appels dépend du mode de détention (détention avant jugement ou exécution de peine). La conversation peut être enregistrée. Une demande d’autorisation par le détenu peut être nécessaire au préalable.

 

  • le droit d’écrire et de recevoir des lettres

 

Au contraire des téléphones, il n’y a en principe pas de fréquence limitée. Les courriers peuvent être contrôlés selon les situations. Leur envoi et leur réception peuvent prendre plus de temps qu’à l’extérieur, malheureusement.

 

  • le droit de recevoir des paquets (cigarettes, vêtements, nourritures, etc.)

 

Chaque situation est soumise à des règles différentes. Le colis doit être envoyé à la personne détenue directement. Ils peuvent aussi être apportés à la prison.

 

  • le droit de recevoir de l’argent

 

Le détenu ne détient pas son argent en cellule. Le transfert se fait sur le compte de la prison. L’argent permet notamment de « cantiner », c’est-à-dire de procéder à des achats sur place.

 

  • le droit à des soins médicaux

 

Le principe est que les détenus ont le droit d’être soigner comme toute personne à l’extérieur, même si la réalité du terrain est souvent différente. Le secret médical est garanti. Le personnel pénitentiaire n’est pas autorisé à renseigner les proches, sauf circonstances exceptionnelles.

Pour toute question sur les droits des détenus et de leurs proches, contactez Me Loïc Parein.

Me Loïc Parein, spécialiste en droit pénal, a participé à une série Forum consacrée au rapport entre droit et littérature.

Les livres font-ils la loi ? Depuis le mouvement #MeToo, de nombreuses autrices et auteurs ont pris la plume pour dénoncer des atteintes à l’intégrité sexuelle et les limites de leur traitement judiciaire.

Ces livres ont marqué l’opinion en France, allant parfois jusqu’à provoquer des modifications de loi. En Suisse, ils résonnent avec l’actualité et sont utilisés pour la formation des femmes et hommes de loi.

Consentement, féminicide, inceste, viol… l’émission de la RTS Forum propose une série d’entretiens qui montrent comment la littérature post-#MeToo traduit l’évolution des mentalités depuis 2017, tout en questionnant la justice.

Dans chaque épisode, l’autrice ou l’auteur raconte la réception de son livre par le public et son espoir de voir la société se transformer. Me Loïc Parein explique ensuite ce que l’ouvrage dit du fonctionnement des tribunaux et l’évolution du droit en matière d’intégrité sexuelle.

Retrouvez les interviews de Vanessa Springora, Philippe Besson, Sarah Jollien-Fardel, Karine Tuil et Hélène Devynck.

Ce projet s’inscrit dans le prolongement de la recherche conduit au sein du Laboratoire Droit & Littérature.

Série signée par Esther Coquoz et réalisée par Sylvain Michel et Yannis Bordas

Jingle: Sophie Daout

Adaptation web: Valentin Jordil

A regarder ici.